Voici les résultats détaillés de notre enquête réalisée en partenariat avec les ONG Bloom et Oceana, le Muséum national d’histoire naturelle, l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Nos échantillons ont été traités et analysés par le laboratoire Spygen, du Bourget-du-Lac (Savoie) spécialisé notamment dans l’identification d’espèces à partir d’échantillons biologiques (fragments de plantes, de peau, poils, etc.).
| Espèces | Nombre de substitutions/nombre d’échantillons | Taux de substitution | Intervalle de confiance à 95 %* |
| Bar | 0/15 | 0% | |
| Merlan | 0/17 | 0% | |
| Lieu noir | 0/20 | 0% | |
| Lotte | 0/23 | 0% | |
| Colin d’Alaska | 0/32 | 0% | |
| Thon | 1/47 | 2,13% | 0,1% - 13% |
| Cabillaud | 6/143 | 4,2% | 1,7% - 9,3% |
| Thon rouge | 4/5 | 80% | 29,9% - 98,9% |
| Autres | 2/69 | 2,9% | 1,9% - 15,3% |
| TOTAL | 13/371 | 3,5% | 2,38% - 6,76% |
* Avec une étude comme la nôtre, on ne peut faire qu’une estimation du véritable taux de substitution. Il faudrait vraiment de la chance pour que notre échantillon soit l’image parfaite de ce qui se passe à l’échelle de tous les poissons commercialisés dans toute la France ! C’est pourquoi nous avons calculé pour chaque mesure un intervalle de confiance. Celui-ci représente les valeurs entre lesquelles le véritable taux de substitution d’espèce a 95% de chances de se trouver.
Pour le cabillaud par exemple, notre estimation donne 4,2%, mais d’après notre étude, la véritable valeur pour tous les cabillauds de France a 95% de chances de se trouver quelque part entre 1,7% et 9,3%.
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