« Cette semaine les préparatifs pour arrêter la fuite de gaz sur le puits G4 de la plateforme d’Elgin ont progressé significativement », écrit Total dans un communiqué de presse en date du 13 avril. Pour en finir avec la fuite de gaz qui s’échappe d’une plateforme de mer du Nord depuis le 25 mars, le pétrolier agit sur deux fronts. D’un côté, il tente de boucher le puits en injectant des boues, de l’autre de forer deux puits d’interception à proximité du puits G4 incriminé dans l’accident.
Certes, les choses progressent. Pour reprendre le contrôle du puits, Total a envoyé deux missions de reconnaissance sur la plateforme, les 10 et 12 avril. Objectif ? Collecter des « informations essentielles pour l’opération » et procéder au nettoyage de la zone autour de la tête de puits. Pour mener à bien son second chantier, l’entreprise a mobilisé deux plateformes chargées de forer deux puits de dérivation.
Mais Total est lucide : « Les opérations pourraient démarrer vers la fin du mois d’avril. Le contrôle du puits par injection de boue peut prendre quelques semaines et le forage d’un puits d’interception peut prendre plusieurs mois », précise l’entreprise sur son site. En attendant, le gaz fuit toujours a raison de 200 000 m3 par jour - soit 4,4 millions de m3 échappés depuis le début de la catastrophe.
Voir aussi :
- Cinq questions et réponses sur la fuite de gaz en mer du NordLa plateforme de Total, forage de l’extrême, avait déjà fui
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