Pour ceux qui ont traîné leur sac à dos à l’étranger, notamment en Amérique latine, partager un taxi au petit bonheur des rencontres n’aura rien de révolutionnaire. Mais la culture des métropoles occidentales en est loin. A tel point que la pratique est interdite en France. Mais à Montréal, une association mise sur les « smart phones » pour mettre en relation les usagers qui font la même course.
Le système existe à New York, mais « le concept imaginé par Pierre Lussier, vice-président de Projets Saint-Laurent, va cependant plus loin puisque celui-ci souhaite diviser l’île de Montréal en zones afin de pouvoir déterminer des tarifs fixes établis en fonction du nombre de zones traversées », explique Le Devoir.
Un barème de prix qui pourrait rassurer et « offrir une solution de rechange à l’"auto-solo". Ça ne sert à rien de taper sur la tête des automobilistes, il faut trouver une façon de les faire sortir de leur voiture », justifie Pierre Lussier. Du côté des politiques et de la régie des transports, on attend de voir si le projet pilote qui devrait être lancé en avril est un succès.
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