« J’ai bricolé un “écarteur de danger” sous la forme d’une tige rouge et blanche (fixée au porte-bagage avec une charnière) sous laquelle pend un petit panneau avec un gros “MERCI” (…). Les véhicules qui me dépassent s’écartent sans que je sois obligé de tenir le milieu de la voie. » Merle 57
« Pour avoir l’habitude de circuler à vélo, l’attitude principale à avoir est de prendre sa place sur la route. Peu importe les éventuels klaxons et autres injures, les automobilistes n’iront au final pas plus vite. » Romain Mehut
« Ne jamais surprendre les automobilistes, adopter une “conduite prévisible” (…). Ne pas suivre aveuglément les pistes cyclables (…) car certaines se révèlent extrêmement dangereuses ! Cela implique de quitter la piste cyclable de droite et se positionner clairement sur la file de gauche avant de tourner (…). Ne pas essayer de se faire petit sur la route, emprunter les mêmes trajectoires à vélo qu’en voiture. Surtout, je me répète, mais j’ai vu beaucoup d’accidents, lorsque l’on traverse un rond-point, il est vital de passer par son centre. » Vincent
« J’ajoute tout le profit que les “néo-cyclos” peuvent tirer de fréquenter une vélo-école. Elles se développent sous la houlette des associations d’usagers et autres ateliers vélo tel le (modeste et génial) Vieux Biclou à Montpellier ! (J’en suis of course, mais vous trouverez les autres sur L’heureux cyclage) » d²
« Un vieux pédalier bruyant qui prévient de votre passage. Un casque suffisamment potable pour oser le mettre tous les jours. Prendre de la place sur la voie de bus pour se laisser une marge de rabattement (bref, s’imposer !). Ignorer les klaxons et les automobilistes furieux de se faire doubler par un vélo (bref, une conduite cool et joyeuse !). Accepter (la nuit, dans le brouillard et sous la pluie) de porter un vieux gilet de sécurité jaune ridicule et donc accepter de se faire vanner par ses potes quand on quitte une soirée. » Alex
« Je ne me sens pas particulièrement en insécurité à vélo. J’ai plus souvent peur quand je conduis une voiture. Le vélo est léger, silencieux, on y est assis plus haut et avec une bonne visibilité, et on y a tous les sens en éveil, avec une vision panoramique sur l’environnement et une vigilance sans commune mesure avec celle d’un automobiliste avachi dans son siège, distrait par son auto-radio, et assoupi par le chauffage (…). Le secret de la sécurité : un mélange de vigilance, de prudence et de courtoisie… Mais de toute façon, il n’y a pas photo : le vélo reste le moyen de transport le plus rapide, le plus écologique, le plus “fun” et l’un des plus sûrs en ville, si on y prend garde. » Emmanuel Delannoy
« Je reviens sur le port du casque, cité plusieurs fois, qui est une protection toute relative. Car la principale protection du cycliste est justement de ne pas en avoir ! Sa vulnérabilité fait que les automobilistes savent qu’en cas de contact, l’accident sera grave. Pour le cycliste, le fait de porter un casque peut être sécurisant mais aussi réduire son attention. Et jouer l’effet inverse. Enfin, dans les pays où le port du casque est devenu obligatoire, le nombre de cyclistes a chuté (en Nouvelle-Zélande par exemple). Or c’est précisément lorsque les cyclistes sont nombreux que le vélo devient sûr (…). Evidemment, on peut toujours dire que 100% des cyclistes qui sont tombés sur la tête avec un casque étaient contents d’en avoir un ! Le risque zéro n’existe pas. Mais d’après la Sécurité routière, le risque de traumatisme crânien n’est pas plus important à vélo qu’en voiture ou à pied ! » Stefanopoulos
« Perso, ce qui m’interresserait plus c’est : “Quels sont vos trucs pour rester zen face à l’agressivité injuste de certains automobilistes ?” Je pense à me faire un tee-shirt qui dit : “Tu possèdes une voiture, pas la route”. (…) Il y a des jours, ça ferait un bien fou ! » Amorie Nadjar
« Que dire des cyclistes qui passent au rouge, des vélos qui ne sont pas ou si peu éclairés… » Enila
« Il n’y a rien de plus insupportable pour les piétons que de voir circuler des cyclistes sur les trottoirs. Si les “cyclistes” ont peur de la route, qu’ils abandonnent le vélo. C’est une simple question de savoir-vivre. » jpr44
« Cycliste parisien depuis 21 ans, j’avoue qu’au début j’ai surtout eu peur… pour les piétons ! Je n’avais pas intégré qu’ils ne regardaient que s’ils entendaient quelque chose. Je me suis fait quelques frayeurs avant d’adopter la règle suivante : même s’ils regardent dans ma direction, faire comme s’ils ne m’avaient pas vu. » Emmanuel
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