Début des années 1960 Le projet du Concorde lancé conjointement par les constructeurs Sud-Aviation (implanté à Nantes) et Bristol Aeroplane Company prend forme. Il s’agit de faire atterrir un jour le supersonique à Nantes. Pour cela, il faut allonger la piste de l’aéroport existant (Château-Bougon devenu depuis Nantes Atlantique) à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de la ville ou bien… en construire un nouveau.
1970 De retour d’une mission parlementaire aux Etats-Unis, le sénateur (RPR) Michel Chauty déballe de ses cartons un projet : faire de Nantes un nœud aérien grâce au fret. Pour cela, il relance l’idée de la création d’un aéroport international.
1970 Le Comité interministériel d’aménagement du territoire approuve le Schéma directeur régional métropolitain dans lequel figure le projet de construction d’un nouvel aérodrome sur le site de Notre-Dame-des-Landes, à une trentaine de kilomètres de Nantes et 88 km de Rennes.
1972 Un premier collectif de lutte contre l’implantation de cet aéroport à Notre-Dame-des-Landes est créé.
1973 Le choc pétrolier enterre le projet de nouvel aéroport. Le déploiement commercial du Concorde prend lui aussi du plomb dans l’aile.
2000-2003 Le dossier du nouvel aéroport ressuscite. Il est censé répondre à la (future) saturation de l’équipement actuel. D’après les études et à l’issue d’un débat public, l’aéroport Nantes Atlantique peut accueillir un maximum de 3,5 millions de passagers par an. Il en a accueilli 2,6 millions en 2009.
2003 Le projet et ses impacts potentiels est officiellement mis à l’étude.
9 février 2008 Le futur aéroport est déclaré d’utilité publique. Le nouvel équipement devra être de « haute qualité environnementale ».
3 au 9 août 2009 Organisation du premier « Camp action climat » français à Notre-Dame-des-Landes. Inspiré des « Camps for Climate Action » britanniques, ce rassemblement de militants environnementalistes dénonce la construction de l’aéroport.
30 octobre 2009 Dépôt de trois offres par les candidats à la concession : Aemera (Quille/Bouygues), Taranis (SNC-Lavalin) et Vinci.
27 janvier 2010 Rejet par le Conseil d’Etat des deux derniers recours (Communauté de Communes Erdre-et-Gesvres et Commune de Vigneux-de-Bretagne) déposés contre la déclaration d’utilité publique.
30 juillet 2010 Le gouvernement, par la voix de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, désigne Vinci comme constructeur du nouvel aéroport et concessionnaire pendant une durée de 55 ans. Le nouvel équipement remplacera l’existant à partir de 2017.
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