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31-10-2012
Mots clés
Immobilier
Agriculture
France

A Notre-Dame-des-Landes, le cri des futurs sans-terre

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A Notre-Dame-des-Landes, le cri des futurs sans-terre
(Justin et Sylvain Fresneau, le père et le fils, tous deux agriculteurs au lieu-dit Les Domaines. Crédits photos : Justine Boulo)
 
A Notre-Dame-des-Landes, on regarde avancer le projet d'aéroport, les poings serrés dans les blouses de travail. Si le projet aboutit, les agriculteurs seront les premières victimes collatérales. Récit d'une résistance.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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On quitte la quatre voies pour suivre la départementale 42 qui serpente entre les villages. Soudain un écriteau arrête net le regard : « route barrée ». Les nids de poule tapissent le goudron. Des plots, des piquets, des tôles bouchent le passage. Aucune voiture à l’horizon. De chaque côté, les entrées de champs sont barricadées, à grand renfort de pneus de tracteur usés, barrés d’un « Vinci dégage » (le géant des travaux publics a obtenu la concession de l’aéroport). Le silence froid d’octobre est lourd, sur Notre-Dame-des-Landes, à 30 kilomètres au nord de Nantes.

Le 16 octobre, 500 CRS débarquaient au petit matin pour déloger les « squatteurs ». Même rengaine deux semaines plus tard. Depuis, les prairies sont silencieuses. Mais pas abandonnées. Ça non. La Loire-Atlantique est le premier département producteur de lait. Les agriculteurs, impossible de les manquer. Surtout depuis que leur grogne a tourné à la rage. Ils sont une cinquantaine d’exploitants à être touchés par le projet d’aéroport du Grand Ouest.

Au lieu-dit Les Domaines, le Gaec (pour groupement agricole d’exploitation en commun) des Pommiers est traversé par la D 81. Elle aussi marquée d’un « route barrée » de protestation. Une barricade qui pousse à braver l’interdiction... Sur la gauche, le hangar de tôle peine à résister à la rouille. Sur son front, une large pancarte a rebaptisé la ferme en « La vache rit ». Grinçante ironie. Pour Sylvain Fresneau, les mots ont du mal à rester en bouche. « A Notre-Dame-des-Landes, Vinci est l’ennemi public numéro un. » Rien que ça.

Expulsables au 1er janvier

Ce producteur laitier travaille avec sa femme Brigitte, et Bruno, le troisième associé. Le trio s’active chaque jour à traire ses 90 vaches et gérer ses 190 hectares. Depuis que le projet d’aéroport est ressorti des cartons, 114 sont menacés. Ce à quoi il faut ajouter les deux stabulations et les deux maisons. « C’est pas compliqué, au 1er janvier 2013, on est squatteur chez nous. » Fermez le ban. Le couperet de l’échéance approche dangereusement. Et les agriculteurs qui ont le malheur de posséder un bout de terre sur le tracé sont « expulsables ». La commune de 2 000 habitants est vouée à une métamorphose brutale. Début 2013, les travaux devraient être lancés. Ce champ de betterave sera la piste d’atterrissage. Cette prairie, où paît le bétail, un parking géant. Difficile de composer une image.

Face à ce compte-à-rebours, Sylvain et ses collègues s’accrochent. « On continue de croire que l’aéroport peut ne pas se faire. » Les occupants illégaux, délogés par les forces de l’ordre, ont trouvé refuge chez Sylvain. Le hangar dressé en face de la maison leur sert de « lieu de résistance ». Entre deux manifestations à Nantes, et un ballet de distribution de tracts, « les jeunes », comme les appelle le quinquagénaire, viennent s’y réfugier. Mais pour l’agriculteur, pas question de tâter de la banderole. Sa résistance à lui, c’est faire son métier. Dire que sa terre est sacrée ne serait pas exagéré. « Depuis cinq générations, ma famille vit ici. C’est un Fresneau qui a défriché ce sol. Avant, c’était de la lande. Partout ! » Pas question que des tracés grossièrement dessinés sur une carte viennent lui dire où il doit, ou non, habiter. « C’est pas Vinci qui va nous apprendre, à nous, agriculteurs, ce que c’est que les racines. »

Derrière, on prend la relève. Justin, le fils de 20 ans, vient de décrocher son BTS agricole. Il s’affaire sur le tracteur, dans le chemin boueux. La bouche fermée, le regard glacial. Il représente la sixième génération. Chaque famille de paysans se pose la même question : qui reprendra la ferme ? Sauf que chez les Fresneau, la question ne se pose plus. On sait que dans un mois, la ferme sera sans doute prise de force. « Il y a dix ans, on aurait dégagé loin de ce bordel, avoue Sylvain, ce père de trois enfants, les poings serrés dans sa blouse écarlate. Maintenant, c’est trop tard. » 

Trente ans que le projet d’aéroport est discuté. Mais en trente ans, tout est allé très vite. Chacun réagit comme il peut. Tous continuent de s’occuper de leurs terres. « On aurait dû épandre le lisier déjà. Mais avec le froid, on a pris du retard », explique Sylvie Thebault, comme si cet automne ressemblait aux autres. Il y a quelques années, avec son mari Marcel, elle cherche une ferme proche de la nature. Le bocage de Notre-Dame-des-Landes les séduit avec ses prés toujours verts, entourés de haies touffues. Ils s’installent et prennent possession de 65 hectares en 1999. « Le projet d’aéroport est revenu sur la table l’année d’après. » Le coup de massue. Impossible de faire machine arrière.

Le troupeau à l’abattoir

Le visage sec, Marcel mâche longuement ses mots. « On ne s’est jamais dit, on n’aurait pas dû. » C’est fait, c’est fait. Le couple commence à se joindre aux manifestations « timidement, par discipline ». Puis la vie à la ferme est freinée. « On voulait investir, se souvient Sylvie. On avait envie de passer en bio. » Mais la conversion signifie engager ses terres sur cinq ans, sinon il faut rembourser les subventions allouées. Cinq ans ! Une éternité, quand l’expulsion est pour bientôt.

En avril, Marcel a même entamé une grève de la faim d’un mois. Le couple n’a jamais voulu accepter un départ imposé. « Est-ce raisonnable ? » interroge Sylvie, sans quitter son mari du regard. Elle n’attend aucune réponse. Ce qui est fait… Mais l’avenir ? « Quand vous vivez dans une maison et que vous êtes expulsé, vous pouvez vous reloger, relativement rapidement, explique le petit homme aux yeux clairs. Mais retrouver une ferme, c’est minimum deux ans. »

Sur la façade de la maison voisine, la peinture rouge dégouline : « Village menacé de déportation ». Le lieu-dit Le Liminbout est entièrement menacé de disparaître. Sans exception. Sans nuance. Comme l’inscription. Sylvie s’y est préparée. Mais cette femme, au visage habituellement placide, ne peut empêcher ses yeux de s’embuer. Ses bêtes, elle les aime, ça transpire de sa voix. « En faisant ce choix, on a accepté qu’un matin, les forces de l’ordre débarquent et nous mettent dehors. Mais est-ce qu’ils vont se soucier de savoir où on va traire nos vaches, le soir ?  » Ce jour-là, l’histoire aura atteint son terme. « On sera forcés d’emmener le troupeau à l’abattoir. »

De l’extérieur, tout ressemble à une famille classique. Ça braille dans le couloir. La grande de 18 ans s’accroche à son portable, en chaussettes, dehors. Le chien prend le soleil sur les graviers. Mais ces parents de deux enfants font face « à un rouleau compresseur », « un projet éléphantesque ». Voir tout cela se mettre en place, c’est trop. « Rester serait un tel crève-cœur. »

En attendant, Sylvie rechausse les bottes. Une belle Prim’holstein s’apprête à vêler. Faut surveiller la bête. Marcel ouvre le robinet pour réalimenter l’abreuvoir. Bientôt, faudra pas oublier d’épandre le lisier, comme prévu. La terre, ici, elle ne se défend pas avec des barricades de quat’ sous. Elle se cultive.


Pas de sursis pour les paysans condamnés

« Combien de temps encore », chantait Reggiani... Plus beaucoup. Les exploitants agricoles, implantés sur la concession de 1 600 hectares attribuée au groupe Vinci, sont censés quitter leur domicile au 31 décembre 2012. Cet été, ils ont obtenu l’assurance qu’aucune expulsion d’agriculteurs n’aura lieu, tant que les recours ou pourvois en justice n’auront pas tous été épuisés. Restait à entendre les conclusions des enquêtes publiques, au titre de l’application de la loi sur l’eau sur les dessertes routières et la plateforme aéroportuaire. Coup dur pour les opposants, elles se sont soldées par un avis favorable, à la fin du mois d’octobre. Le préfet de la région Pays de la Loire, Christian de Lavernée a annoncé dans la foulée qu’il signerait, avant la fin de l’année, deux arrêtés autorisant le début des travaux préparatoires.




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Née au bout de la Loire, un pied dans l’Atlantique, l’autre embourbé dans la terre, elle s’intéresse aux piafs et aux hortensias, observe ses voisins paysans et leurs élevages bovins. Elle enrage devant les marées noires. Licenciée en lettres, elle sort diplômée de l’Institut pratique du journalisme de Paris en avril 2012. Elle scrute les passerelles qui lient les hommes à leurs terres. Parce que raconter la planète, c’est écrire au-delà des pommes bio et du recyclage de papier.

20 commentaires
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    23.03 à 17h17 - Répondre - Alerter
  • on n’a pas fini d ’étouffer les sols sous du béton de raser des arbres qui mettent en moyenne 50 ans pour atteindre une taille raisonnable. ça donne des déserts de bétons chauds et invivables le jour ; le ruissellemnt des eaux vers d’autres parties de la terre qui n’est plus irriguée. les sols qui ont mis des centaines de milliers d’années à se mettre en place tout une microfaune balayée en quelques mois par des lobbies, et toujours le problème de l’utilisation du kérozène qui rejette au cas ou on l’aurait oublié du CO2 en grande quantité. on s’émeut ou pas des quelques paysans qui luttent ( et alors toujours tout accepter en ce siecle ou tout s’achète n’est-ce pas ? les gens qui ont le courage de dire NON dans cette ambiance de mou mou généralisée et subventionnée cautionnée n’ont plus le droit de cité) on a oublié les poules d’eau les hérissons les batraciens... et autres qui avait là leur demeure depuis bien plus longtemps ! chassés et exterminés sans aucune forme de procès. Vive le progrès sauvage et débridé la course au profit

    13.12 à 14h48 - Répondre - Alerter
  • lamoule : Rhhaaa

    laissez moi mes subventions européennes et mes usines à viande !

    26.11 à 18h47 - Répondre - Alerter
  • Nantais : L’avenir ...

    Passons les arguments pour et contre, qu’on peut discuter à l’infini, mais qui se résume à ceci.
    Qu’attendez vous de la société, quel avenir pour la planète :
    - toujours plus de croissance pour dynamiser l’économie ?
    - redistribuer les richesses dans des projets de développement durable ?

    Je penche pour la 2ème solution car pour moi, le système a atteint ses limites.

    Donc non à l’aéroport. Et oui cela a été acté, mais ne soyons pas fou : nous pouvons revenir en arrière. Est il si dur pour un politique de faire marche arrière pour une question de bon sens ?

    26.11 à 14h15 - Répondre - Alerter
    • Valérie : L’avenir ...

      Tout le monde est pour la seconde solution.

      Mais la conclusion, c’est qu’il faut stopper Flamanville. Pas un projet léger (un aéroport, c’est une route et des hangars), qui déplace un trafic aérien existant (donc pas d’augmentation de CO2), et qui libérera en coeur de ville une zone qui pourra accueuilir des dizaines de milliers d’habitant, plutôt que de les laisser artificialiser d’immenses zones en troisième couronne s’ils devaient s’établir, eux et leurs autos, dans de vastes lotissements…

      26.11 à 14h30 - Répondre - Alerter
  • Encore une fois, projet imposé par la force, sans tenir compte des souhaits des habitants, sans concertation, sans cohérence avec les impacts du béton. Bcp est fait en dépit du bon sens, qui est de cultiver des terres en bio, vendre local, et faire en sorte que les agriculteurs passés en agriculture intensive industrielle puisse se former et se convertir en bio, pour contribuer à recréer d el’humus, la vie.
    Non, à tous ces projets industriels, au béton, aux centres commerciaux, qui détruisent la vie locale.

    26.11 à 10h31 - Répondre - Alerter
    • Sans tenir compte des souhaits des habitants ???

      A ce niveau de désinformation, quelques précision s’imposent :

      Notre Dame des Landes compte 1933 habitants. Au premier tour de la Présidentielle, 73 ont voté Eva Joly. Au premier tour des législatives, 109 ont voté EELV.

      Je ne sais pas comment vous appelez ça, mais moi, je trouve que nous sommes proches du consensus…

      26.11 à 13h56 - Répondre - Alerter
      • ce sont 2 choses différentes ! une election avec des candidats imposés ( on choisit parmi le moins pire, mais cela ne veut pas dire que l’on est d’accord sur tout) .
        Vu le nombre de personnes opposées et qui disent on ne lachera rien, je ne pense pas que ce projet fasse l’unanimité. Et quand on voit le laché de forces de l’ordre (j’ai du mal à appeler cela force de l’ordre, car ce n’était pas eur role initial), y a un souci, non ????

        26.11 à 14h03 - Répondre - Alerter
        • Deux point :

          - Concernant les faiblesses de la démocratie représentative… Je serais assez tentée de vous suivre sur ce point. Mais avons-nous à notre disposition une autre mesure que celle-ce ? Non, car jauger les consciences à l’aune du bruit médiatique, ou des violences militantes, serait bien évidemment pire encore…

          Les faits sont là. Ils sont têttus : on le voit dans tous les derniers votes. La population est pour.

          - Alors, comment se fait-t-il que tous ces gens soient là, me demandrez-vous ? Et bien, NDDL (j’habite à deux pas) est devenu le point de ralliement de tous les activistes d’Europe. Allez-y, ils ne vous mangeront pas. Ca parle toutes les langues, à NDDL ! Ce ne sont pas des anarcho-autonomes comme certains les ont qualifiés, mais de jeunes activistes, accueilli par une toute petite poignée de locaux, dont vous connaîtrez vite les noms si le sujet vous intéresse, puisqu’ils sont sur toutes les photos, et que les journalistes n’interviewent qu’eux !

          - Enfin, je suis d’accord : les forces de l’ordre n’ont pas à castagner la population. Mais en l’occurence, les CRS sont intervenus pour appliquer une décision de justice, après que le quota de courriers recommandés et d’huissiers dépêchés sur place aie été épuisé. Force est de constater que les occupants de NDDL ont attendu l’affrontement, en toute connaissance de cause.

          - Voilà pour les faits. A NDDL, on ne se bat pas pour l’écologie. Sinon, on serait à Flamanville. A NDDL, on se bat sur une prise de conscience, autour d’une cristallisation identitaire. Et à partir de là, la qualité du débat, ou même la nature du projet, importent peu…

          26.11 à 14h21 - Répondre - Alerter
  • Tout va bien dans le meilleur des mondes alors ?
    On peut peut être envisager un camping dans ce bel écrin de nature ?

    Romain

    26.11 à 10h02 - Répondre - Alerter
  • « On voulait investir, se souvient Sylvie. On avait envie de passer en bio. »

    Tout les habitants de la zone savaient que ces terrains étaient réservés. Au moins depuis 40 ans.

    Juste les faits : L’ensemble des exploitants ont accepté ce qu’ils savaient inéluctable depuis 40 ans. S’il y a eu des recours, ce n’était en aucun cas pour refuser le rachat de leurs terres, mais pour en obtenir plus d’argent. Finalement, ils ont obtenu par décision de justice 150% du prix. Seuls 11 ont refusé.

    Sur ces 11 exploitants, aucun n’est originaire du lieu ; tous ont racheté ces terrains en connaissance de cause.

    Une famille fait aujourd’hui le tour des plateaux TV pour afficher de belles grosses larmes : "on nous arrache de notre terre ancestrale". En fait, ils ne sont sur la zone que depuis 18 mois, et ont loué au conseil général une bicoque avec un bail précaire ! Qui pour les prendre au sérieux, à part des rédactions en mal d’audience ???

    Enfin, l’argument bateau : la population est contre. Quelle objectivité ??? Les résultats électoraux sont publics.

    Notre Dame des Landes compte 1933 habitants.

    Au premier tour de la Présidentielle, 73 ont voté Eva Joly

    Au premier tour des législatives, 109 ont voté EELV.

    26.11 à 09h37 - Répondre - Alerter
  • On va droit vers la chute du premier ministre !

    26.11 à 00h23 - Répondre - Alerter
  • Ben, ça fait de la spéculation sur le taux de chômage, voyons ! Et surtout prouver que vos gouvernants s’occupent énormément de l’ergonomie économique...de leur pouvoir de soumission au lobbying. Vive la compétitivité et à bas la Conscience !

    20.11 à 11h14 - Répondre - Alerter
  • J’avoue ne pas comprendre cet acharnement des parisiens à s’occuper de ce qui ne les regarde pas : 30 exploitations agricoles meme pas bio ! Quand à la "super manif" organisée par les opposants de tous poils (du moins ce qui ne défilaient pas contre le mariage gay), il seraient mieux inspirés à s’insurger contre les vrais problèmes de société : chômage, santé, logement. Pensez vous sincèrement qu’une famille de smicards en a quelque chose à faire de vos combats de bobos ? Pensez vous qu’un retraité agricole avec 600 € / mois est concerné par les avions qui décolleront -ou pas- de Nantes ?
    De plus ne pensez vous pas que d’arrières pensées politiques alimentent cette révolte ? Depuis le début des années 60 puis avec la définition de de ZAD en 1974, ce projet est connu (archi connu !). Alors que les "opposants" se sont délibèrément installés postérieurement.
    A moins qu’ils préfèrent que Nantes finissent par avoir un aéroport intra-muros ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit : éviter que la ville ne s’étale à des dizaines de kilomètres, ce qui rendra encore plus improbable nos modes de vie...

    20.11 à 09h33 - Répondre - Alerter
  • Je viens de lire sur le magazine du département "Loire-Atlantique", distribué dans les boîtes aux lettres, en page 17, et sous le titre "Territoire - Le projet décolle", les mots suivants : Cependant, la commission émet deux réserves : elle exige d’une part la mise en place d’un collège d’experts indépendants pour apporter une indispensable caution scientifique de la méthode retenue. D’autre part, la commission impose la signature d’un protocole avec la profession agricole."
    Que doit-on en penser ? Je n’ai pas l’impression que la profession agricole soit d’accord avec le projet..

    19.11 à 11h50 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Vous pouvez voir ici l’étendue du projet. Ça fait une sacrée verrue dans le paysage !

    Romain

    16.11 à 11h55 - Répondre - Alerter
    • C’est quoi une verrue pour vous ?

      La zone délimitée ici est celle celle rachetée par NDDL. Elle correspond à la zone de bruit.

      L’aéroport sera au coeur de cette zone.

      90% de la ZAD sera laissée à la nature, qui pourra s’y épanouir protégée et sans pesticides…

      Alors, verrue ?

      26.11 à 09h15 - Répondre - Alerter
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