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Et si... ?

Par Penelope
31-12-2013

Deux ans de végétarisme : « Plus de sérénité, moins de stress et beaucoup de remises en question »

Deux ans de végétarisme : « Plus de sérénité, moins de stress et beaucoup de remises en question »
(L'image me correspond mais j'ignore la source de la photo... Si l'auteur passe ici je souhaite qu'il soit touché par l'article)
Nous voici le 31 décembre 2013. Deux ans déjà que je suis "officiellement" végétarienne. Pourquoi "officiellement" ? Parce que la transition s'était faite en douceur et en progression sur une grande période, et que le 31 décembre 2011 j'avais décidé de mettre un mot sur ce que je vivais à l'occasion de l'envoi de mes voeux de fin d'année avec pour premières raisons : faciliter ma vie sociale et dépasser ma peur du regard des autres.

En deux ans qu’ai-je appris ?

J’ai découvert plus de choses sur l’alimentation, le fonctionnement du corps, l’immunité, la digestion, les besoins physiques et émotionnels, et tant d’autres choses que durant toute ma vie antérieure. J’ai découvert que si j’ose affirmer qui je suis et ce qui est important et juste pour moi, non seulement tout se met en place pour m’encourager à continuer, tout devient plus simple, et les belles conséquences sont nombreuses !

Déjà le fait d’avoir "signalé" lors de mes voeux le fait que je devenais végétarienne... Je m’attendais un peu - ah, habitudes du passé et influences des lectures - à des remarques pas forcément agréables ou au moins intérrogatives. J’ai reçu nombre d’encouragements, de félicitations, et de "tu es courageuse ça fait longtemps que je voudrais mais pour l’instant je ne me suis pas lancée"... Moi courageuse ?? Je ne fais que suivre "ma petite voix", mon guide intérieur, mon instinct... Je ne me suis jamais posé la question des raisons, c’était une évidence comme évolution et c’était relativement simple, bien qu’ayant un passé très "carnivore" avec toutes les croyances qui vont avec (je demande humblement pardon aux personnes à qui j’ai retransmis mon ignorance en leur disant qu’il fallait manger de la viande rouge pour ne pas être carencé...).

Bref première étape : ma perception du regard des autres a tout d’un coup basculé. Comme si on me disait : oui tu as le droit d’être toi-même, avec un mode de vie différent, nous sommes quand même pareil(le)s et nous t’aimons encore plus puisque tu vas vers ce que tu sens bon pour toi... Whaaaaa. Ca commençait bien !! :)

Ensuite, la santé. Aucun doute, elle s’est améliorée.

Il faut reconnaître que - en schématisant un peu mais pas tant que ça - passer d’une alimentation en majorité viande-féculents et quelques légumes trop cuits et assaissonnés achetés sans joie en grande surface, sans avoir idée de la façon dont le corps peut bien se débrouiller pour en faire quelque chose, à une majorité de fruits et légumes les plus frais et gouteux possibles, peu cuisinés tellement les saveurs et couleurs mettaient en joie dans l’assiette en étant juste crus ou passés rapidement à la vapeur (vive la marguerite, ce petit ustensile qui transforme n’importe quelle casserole en faiseuse de vapeur), avec juste quelques herbes pour ajouter un petit plus et ravir l’odorat autant que la vue et les papilles... Mais je m’égare.

Il faut donc se rendre à l’évidence, quand on commence à se documenter un peu sur le fonctionnement du corps humain c’était logique que ma santé s’en voit améliorée. Je me souviens de mes premières analyses de sang après ma transition (bah oui "on" m’avait fait quand même suffisamment peur pour que je me dise qu’il y avait des risques à changer ainsi une alimentation "comme tout le monde" à une alimentation "d’un autre monde" et que je cherche confirmation à l’extérieur), où les seules cases en gras (pour attirer l’attention sur un chiffre en dehors de la fourchette "normale") étaient l’urée qui était particulièrement basse et je ne sais plus quoi, l’infirmère m’ayant expliqué que c’était d’excellentes analyses ! C’était du coup la première fois ou je me suis interrogée sur la pertinence des "normes", si quand on est bien en-dessous, en fait ça peut être "encore mieux"...

Forcément il n’y a pas que mon alimentation qui a changé, un changement en entrainant un autre et encore un autre. Mais ce n’est pas le sujet ici ;)

Je pourrais continuer longtemps sur les changements "simplement" liés à cette simple transition alimentaire, plus de sérénité, moins de stress, sensation d’être plus en accord avec moi-même et avec ce qui m’entoure, meilleur contact avec la nature, moins de peur, plus de lucidité, moins d’odeurs corporelles désagréables, une peau plus belle, une humeur plus joyeuse...

Et beaucoup, beaucoup, beaucoup de remises en question.

Forcément quand on est "la première" à changer une habitude si ancrée dans un environnement amical, social et familial, ça génère beaucoup de questions - et aussi de peurs - dans l’entourage. Qui les exprime ou non selon les personnalités, mais qu’on ressent dans tous les cas. Donc cela pousse à se documenter encore plus, à comprendre encore plus profondément pourquoi on a franchi ce cap, pourquoi c’est simple pour certains et pas pour d’autres, pourquoi on se sent mieux et pourquoi ça fait si peur à beaucoup... Une fois compris que la majorité de ces questions trouvent leur réponse dans ce que l’on pourrait appeler "une dérive de la société d’après-guerre" (ou plus largement "une expérimentation de notre coupure avec notre partie divine"), et que se faire confiance et expérimenter soi-même reste la meilleure option, ça simplifie.

Et après ? Et bien après, toute la vie est transformée.

Conformément à ce que l’on nomme "la loi d’attraction", on rencontre des personnes qui nous ressemblent et participent à la poursuite de notre apprentissage (depuis que je "change de vie" je rencontre énormément de personnes dans ce cas aussi, dans des contextes pourtant similaires à ce que je vivais avant et pourtant sans les rencontrer, et depuis que je suis végétarienne je peux garantir que, sans aucune reflexion préalable, dans un groupe de personnes c’est avec les végétariens que la conversation s’ouvrira naturellement et facilement, même si l’on ne découvre que bien plus tard ce "point commun"). J’ai aussi rencontré "l’homme de ma vie", mon âme soeur, mon amour, celui avec qui j’évolue au quotidien, qui me fait le plus parfait des effets miroir, qui m’a ouvert son coeur comme je lui ai ouvert le mien, et aux côtés de qui je souhaite faire le plus long chemin qui soit.

Tout cela s’arrête-t-il là ? Bien sûr que non, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Une fois qu’on se sent guidée, pas possible de lâcher le fil...

A force d’en apprendre sur le fonctionnement du corps, j’ai découvert une autre vision de l’évolution humaine et de nos besoins en tant qu’espèce.

D’abord avec incrédulité puis avec perplexité et enfin avec la confiance de celle qui a retourné et testé le sujet dans tous les sens possibles et imaginables, j’ai accepté cette notion si opposée à mes croyances précédantes : l’être humain est par nature frugivore. Je ne vais pas détailler ici (j’ajouterai en bas de ce texte quelques liens qui donnent de la matière pour réfléchir et se faire sa propre idée, comme quelques bases pour celles et ceux qui sont prêts à expérimenter), en revanche je peux décrire certains "effets" du changement alimentaire chez moi : d’abord un gros nettoyage du corps (un peu comme un rhume sans avoir eu froid par exemple), puis amélioration et disparition progressive de toutes les maladies et autres désordres accumulés au fil des années : rhinites, allergies, asthme, bronchites sur-infectées, boutons, problèmes digestifs, ballonnements, intestin irritable, psoriasis, angines, sciatique et autres douleurs au dos, mycoses, infections urinaires, vergetures, variations de poids, coups de soleil très rapides, retention d’eau et jambes gonflées, courbatures... Dans mon cas le nettoyage prend du temps, il faut dire que j’en avais accumulé des toxines dans le corps avec tout ce que j’ai ingurgité depuis l’enfance comme produits animaux, médicaments, pesticides, stress, composés chimiques des cosmétiques et autres produits "d’hygiène" comme "d’entretien".

Je pourrais faire long sur tout les problèmes que je n’ai plus, mais je n’ai plus envie de m’attarder sur ce qui est passé ! :) Ainsi en parallèle, le corps fonctionne mieux, la peau devient visiblement plus belle et lumineuse, on est moins sensible aux changements extérieurs que ce soit de météo ou d’environnement disons "microbien" (même les piqures de moustiques ou les bleus sont moins sensibles et disparaissent plus vite !), la vitalité augmente, les pensées sont plus claires (à tel point qu’il est facile de dire en lisant mes différents articles ceux qui ont été écrits en mode "cru" !!), les sens s’affinent, les émotions passent plus facilement sans qu’on s’y identifie (enfin ça dépend du stade du nettoyage ;) ), l’instinct et la connexion avec le "guide intérieur" augmente, l’envie d’aller vers les autres, de partager, d’aider comme on le peut s’amplifie...

J’ai commencé le changement vers une alimentation "vivante", cru, physiologique comme on pourrait dire il y a environ 1 an et demi. J’ai expérimenté différentes phases de cette transition, la facilité dans un environnement idéal comme la difficulté empêtrée dans mes émotions, la peur de me "tromper" comme la confiance absolue en mes ressentis, la joie de vivre qui augmente de jour en jour comme la déprime due à l’impression de se couper de ses racines (ah, la cuisine de la mama... et toutes ses peurs et croyances qui y sont condensées mélangées au plaisir du partage et de la transmission... C’est aussi cela qu’il faut se réapproprier, réapprivoiser dans ce nouveau chemin), j’ai vécu cela dans des groupes attentionnés comme en périodes de solitude (intérieure ou extérieure selon les cas), j’ai fait beaucoup d’aller-retours entre cru et cuit, j’ai énormément appris sur moi-même, sur notre société, sur tout ce que je vis...

Et maintenant enfin j’ai décidé de lâcher les peurs et le passé et d’avancer sereinement sur ce nouveau chemin qui s’ouvre devant moi. En acceptant au passage que c’est un chemin, et non un objectif :)

Il m’a fallu passer par beaucoup d’expérimentation à l’intérieur de mon être pour pouvoir envisager cette transformation sur le long terme. Dans mon enthousiasme initial j’avais cru cela possible après mes 2 premiers mois au cru. C’était sans compter ce que j’avais à vivre pour me confronter à mes peurs et mes émotions, l’hiver, le stress, les peurs des autres... Je croyais être prête mais il m’a fallu expérimenter encore et encore tout ce que le choix de mon mode d’alimentation impliquait en moi. Quoi de plus logique que de choisir à nouveau cette belle date du 31 décembre et ce passage vers une nouvelle année pour m’ancrer dans cette belle évolution ? :)

Le vivre à deux change tout. Mon amour est - entre autres - cuisinier. Vous imaginez la remise en question pour lui ? Et bien pourtant (bon ok il avait déjà fait le grand saut du végétarisme il y a plusieurs années..). Une fois passées les peurs premières intrinsèques à tout changement de point de vue, il a vécu lui-même les premiers changements et a décidé de continuer l’expérimentation. Il est mon soutien le plus précieux, et c’est une telle joie de cheminer ensemble en assumant nos choix, en vivant nos rêves, en découvrant d’autres modèles possibles que ce que nous avons vu et appris.

Oui c’est possible de vivre autre chose que ce que la société nous vend. Et du fond de mon coeur je peux le dire : ça en vaut la peine :)

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Quelques liens pour comprendre, réfléchir, essayer...  :)

  • La section "Pourquoi cru" du blog creativite-vegetarienne.fr (qui a notamment l’avantage de réunir plusieurs belles vidéos sur le sujet, en plus du fait d’être le blog de mon amoureux)
  • Un très bon guide sur le frugivorisme qui fait un bon tour du sujet : Guide Alimentaire Frugivore
  • Plusieurs sites et blogs de crudivores qui partagent leur chemin, leurs découvertes, leurs conseils, leurs recettes... Il en existe une multitude aujourd’hui, ceux-là étaient les pionniers francophones qui m’ont beaucoup apporté : Crudivegan, Vivre Cru,Crusine Santé, Santé Radieuse...
  • LE magazine francophone de l’alimentation vivante et de l’abondance : Le Chou Brave
  • Un peu hors-sujet mais pas tant que ça puisque ça a été une des sources première de mes grandes remises en question : Le blog de Raffa
COMMENTAIRES ( 24 )
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  • Ce témoignage est très éclairant, je vous en remercie. Il y a cependant des commentaires qui me chagrinent un peu.

    Je tiens à préciser que je ne suis pas végétarienne mais que je mange peu de viande au quotidien, et fille d’agriculteur raisonné et vouant beaucoup d’amour à ses animaux.

    Lire "Végétarien, c’est le meilleur choix possible" ou "Pensez-vous devenir végétalienne ?" me font quelque peu penser à une pensée unique. Peu de personnes très carnivores auront certainement ouvert cet article, pour la malheureuse raison, qu’ils sont souvent vus comme "différents". Mais est-ce une raison pour glorifier une manière de vivre, de voir le monde ?
    Je n’en suis pas sûre, en temps qu’étudiante en environnement et géographie, je pense qu’il est important pour chacun de faire attention à sa nourriture, de consacrer un budget assez conséquent pour subvenir à ses besoins avec des produits de bonne qualité. Mais, il est aussi intéressant, et pour moi primordial d’être en premier lieu tolérant face au mode de vie de l’autre, des autres. En effet, chacun que nous sommes demandons à être reconnus en temps qu’individu, demande le respect face à ses choix de vie. Mais comment être respecté si on ne respecte pas l’autre ?

    D’autres part, le commentaire quant à la bonne rédaction des commentaires me parait déplacé. Comment peut-on se dire que les végétariens, les végétaliens ou les personnes qui prennent soin de leur corps sont en meilleure capacité pour écrire sans fautes d’orthographe ? Je pense que cela vient plutôt du site et de ses fréquentations, que de la façon dont on entretien son corps. Arthur Rimbaud écrivait merveilleusement bien, pour autant, prenait-il soin de lui ? Je ne suis pas certaine bien que je n’ai pas une grande connaissance de son alimentation, en revanche la drogue ...

    Merci encore pour ces articles agréables et qui font toujours découvrir de nouvelles réalités.

    13.01 à 14h59 - Répondre - Alerter
  • Dans la même idée "les humains sont à la base frugivore" voir les vidéos d’Irène Grosjean médecin naturopathe qui défend le manger cru. Cela interpelle !!!!

    7.01 à 07h02 - Répondre - Alerter
    • Oui, ses vidéos m’ont énormément fait réfléchir aussi !

      Et plus récemment des commentaires lus ailleurs m’ont beaucoup plu, l’idée était celle-ci :

      si on met un enfant affamé dans une pièce avec une pomme et un lapin, il n’y a pas vraiment de doute possible sur le fait que l’enfant mangera la pomme et jouera avec le lapin. Un carnivore lui commencera par s’occuper du lapin (c’est son instinct, réel celui-là), et éventuellement jouera avec la pomme qui est ronde et qui roule donc ensuite...

      Par extension à cette idée, un omnivore serait donc capable de chercher comment se nourrir avec le lapin uniquement s’il est poussé à bout et n’a à disposition aucune autre nourriture plus simple à obtenir et à manger (donc pas de pomme).

      Ce qui m’a amené à la réflexion suivante : tant qu’un être humain a des végétaux variés, comestibles et attrayants à portée de main, va-t-il chercher à tuer un animal pour s’en nourrir si personne ne lui a soufflé l’idée ??? Personnellement j’en doute...

      8.01 à 08h59 - Répondre - Alerter
  • De végétarien à végétalien... il n’y a qu’un pas ;-) !

    7.01 à 01h50 - Répondre - Alerter
  • Je suis végétarienne également depuis un an et je ne partage pas vraiment votre point de vue. Certes, l’on observe un sentiment d’accomplissement car l’on va au bout de ses opinions. Certes, tout le monde pose effectivement beaucoup (trop) de questions. Certes, on se sent moins stressé.

    Mais je n’irais jamais jusqu’à affirmer autant de choses que vous, selon moi être végétarien ce n’est pas faire partie d’un quelconque groupe, cela n’a vraiment rien à voir avec un quelconque aspect "divin" et cela ne guérit pas tous les maux de la terre.

    Enfin, votre point de vue est intéressant.
    En tout cas bonne continuation et bonne année !

    6.01 à 15h04 - Répondre - Alerter
  • L’homme est un omnivore par nature, on peut faire le choix d’aller contre la nature et s’en porter bien, bien sûr.

    Je ne savais pas qu’il existait une caste de végétariens qui se reconnaissaient entre eux par l’intelligence et l’ouverture de leur conversation, ni que manger de la viande donnait une mauvaise peau, provoque des maladies et autres, et bientôt que manger uniquement des fruits guérissait le cancer et faisait repousser les cheveux ! :)

    L’idée que le fait de commencer à faire plus attention à soi, à l’équilibre de ce que l’on mange et à en avoir du plaisir, que ce soit des pommes ou du steak, améliore notre santé et notre vie, est sans doute une hypothèse un peu trop excentrique ? :)

    5.01 à 17h55 - Répondre - Alerter
    • Bonjour Agukha et merci pour votre intéressant point de vue :)

      Oui, je suis entièrement d’accord, faire plus attention à soi est bon pour la santé :)

      En fait tout ce qui nous procure de la joie est bon pour la santé ! La seule question qui me reste : mangeons-nous du steak par joie, par plaisir, par goût réel, ou plutôt par habitude, transmission, addiction, et pour les hormones et les excitants que cela nous apporte... ? J’ai lu à peu près tout ce que je pouvais trouver sur le sujet puisque j’avais auparavant les mêmes convictions, et à présent je n’arrive plus à en conclure que la consommation de viande puisse être d’une façon ou d’une autre adaptée à notre corps et bonne pour notre santé (au sens large) à long terme.

      Après, cela reste une question de point de vue et d’expérience... :)

      Un des résultats de mes recherches faites pour un nouvel article approfondissant le sujet ("L’être humain serait-il frugivore ?") m’a fait beaucoup sourire :

      « Le naturaliste français Cuvier (1769-1832) est souvent cité pour avoir exprimé l’idée que, « d’après la constitution des organes principaux de l’humain, il a été démontré que son alimentation ne devrait pas consister en autre chose que des végétaux ». La plupart des gens pensent pourtant que nous sommes carnivores par nature, sur la base d’une certaine « tradition ». Mais le fait que nos ancêtres aient pu se gaver de viande de mammouth n’apporte en réalité aucune réponse à la question. Nécessité fait loi, comme on sait ; à tel point que dans certaines circonstances des humains peuvent devenir anthropophages. À vrai dire, étant donné le type de nourriture qu’ingurgite le contemporain moyen de nos sociétés modernes – ce qui ne l’empêche pourtant pas de se reproduire malgré tous les problèmes de santé que cela lui cause –, on serait tenté de dire que l’humain est plutôt « adaptivore » : il mange ce qu’il trouve et il fait avec… Néanmoins, si savoir s’adapter facilite évidemment la survie évolutive, ce n’est pas non plus une réponse à la question « qu’est-ce qui nous convient le mieux ? » »

      Quoi qu’il en soit je vous souhaite une belle et heureuse vie, en accord avec vous-même et vos convictions les plus profondes :)

      6.01 à 10h26 - Répondre - Alerter
    • c’est faux ! l’homme mangeait de la viande auparavant car il n’y avait pas beaucoup de choix ! essayez ne serait ce que 8 jours de manger vegetarien : cereales, fruits, legumes, soja, seitan, etc ............vous verrez la difference dans votre corps ! pourquoi critiquer sans connaitre ?

      6.01 à 21h55 - Répondre - Alerter
  • Très beau sujet et félicitation pour votre changement d’alimentation, je partage votre choix depuis bientôt 30 ans j’ai 52 ans lorsque j’ai commencé à être végétarienne, (par : respect de la vie animale (de quel droit s’approprier une vie ..)et d’autre part par choix spirituel , les végétariens étaient peu à l’époque et nous étions considérez comme des farfelus, je me rappelle avoir du traverser toute ma ville (a l’époque Montpellier ) pour trouver du Tofu (on ne connaissait pas) mais mon corps comme vous l’expliquer était en bien meilleur santé que celui de mes amies, je revendique aujourd’hui mon alimentation qui me représente, voilà bientôt 4 ans que je suis devenue végétalienne sans difficulté (mais alors tu manges quoi ?...reste toujours la question posée par les carnivores. Une ouverture de l’esprit bien limitée par rapport à l’immense choix de légumes, légumineuses , céréales ,algues, fruits que nous propose la nature à chaque saison.
    Bonne continuation, votre choix est le meilleur, si nous pouvions donner envie à d’autres, la planète s’en porterait bien mieux. bonne année 2014

    5.01 à 15h28 - Répondre - Alerter
  • Juste ciel ! Cela fait deux jours que je n’ai pas mangé de la viande...et j’ai survécu. Pourquoi ne pas tenter quelques jours de plus. Ce témoignage est très bien présenté, mes félicitations.

    Simple observation soit-dit en passant, après la lecture de votre texte il me fût impossible de ne pas remarquer que les écrits d’opinions et de témoignages de vos lecteurs sont pour ainsi dire très bien rédigés ( surtout par rapport aux opinions de la société facebookienne ). Y-aurait-il un lien entre la prise de conscience de sa propre alimentation ainsi que du conditionnement apporté à celle-ci par la société, les médias, publicitaires, etc, et l’éducation, le processus de socialisation, les proches d’un individu ?

    5.01 à 04h38 - Répondre - Alerter
  • Bonjour, comme j’aimerais sauter le pas mais je ne sais pas comment faire...ni si ça coute beaucoup plus cher...

    4.01 à 22h40 - Répondre - Alerter
  • Bravo, superbe, félicitations
    les régimes (ou habitudes alimentaires) végétarien et vegan sont bien plus profitable à la santé. Thierry Casanovas, naturopathe, l’explique bien dans son blog vivrecru.
    On peut se lancer dans des explications avec nos proches, mais c’est pas tjrs facile, voir conflictuel, alors patience si possible, ils demanderont quand ils vous verront en santé et énergie, alors qu’en général eux c’est la baisse voir la léthargie (c’est l’âge qu’on nous dit ou style "j m’écroule sur le canap après manger" mdr ! là ils se poseront les bonnes questions.

    Si mon témoignage peut aider :
    Voilà 30 ans (j’en ai 50) que je suis quasi-végétarien (j’ai fais de nbreuses exceptions pour être avec les copains ou en famille) et finalement sans me forcer je suis devenu progressivement vegan (suppression des produits laitiers, oeufs , je consomme encore quelques céréales car je n’ai pas toujours accès aux fruits en quantité) ma santé physique est excellente et ma santé mentale s’est profondemment améliorée...

    j’ai aussi bien profité de mes propres soins énergétiques et d’un l’éveil spirituel, c’est en lien.
    http://sante-energie.jimdo.com/

    Dans l’Amour de notre Terre et de tous les êtres.

    4.01 à 21h22 - Répondre - Alerter
  • "l’être humain est par nature frugivore"

    L’homo sapiens n’est pas fait pour être uniquement végétarien. C’est un fait.

    Et contrairement à ce que vous pensez, un verre de lait est bien plus dangereux pour la santé qu’une entrecôte.

    Mais ça n’empêche pas que je suis d’accord avec les améliorations qu’elle cite, d’autant plus qu’ils sont scientifiquement exacts, et je soutiens à 100% ce régime (avec quelques suppléments).

    4.01 à 20h00 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Très beau témoignage très inspirant ; vous avez de la chance d’avoir été encourager par votre famille et vos amis. Pour ma part, je n’ai jamais été une grande carnivore mais pour ma famille et mes amis il est inconcevable de vivre sans viande ; j’essaye de leur prouver que non il n’y a pas de risques de carences ou pour la santé mais je fais choux blanc à chaque fois, je n’ai malheureusement personne qui partage mes idées sur le végétarisme : je crois que c’est cela le plus difficile.
    Je vous souhaite une excellente année 2014 et pleins de bonnes choses, et bon courage pour la suite.

    4.01 à 17h46 - Répondre - Alerter
  • Cela semble vous avoir fait du bien, mais vous semblez avoir changé beaucoup plus que simplement votre alimentation au cours de ces deux années. Par expérience personnelle je dirais que le chemin inverse est aussi possible : observer les changements/bien faits psychologiques avant de choisir une voie alimentaire plus saine.

    4.01 à 16h06 - Répondre - Alerter
  • Bonjour et merci pour ce témoignage très complet et en même temps reflétant la réalité.

    J’ai 17 ans et ça fait également 2 ans que je suis végétariens. Je partage la TOTALITÉ de ce qui est dit dans ce témoignage. Avant de faire le saut, j’étais véritablement carnivore. Je ne vivais que de ça. En voyant une côte de bœuf bien saignante ou un saumon cuit avec des légumes au four, je me jetais dessus, c’est dire... Pour vous donner plusieurs exemples concrets, grâce au végétarisme, j’ai pratiquement fait disparaître mon acné qui dure depuis 5 ans. De plus, pratiquant le handball intensément et depuis 10 ans, mes courbatures et crampes ont considérablement été réduits ces deux dernières années.

    Mais je rajouterai une chose au témoignage : la LIBERTÉ. En effet, aujourd’hui et à la suite de ces deux premières années de végétarisme, je me sens libre, comme libéré d’une charge, d’un poids, que je ne saurais définir et expliquer. C’est une sorte de seconde naissance, de re-naissance.

    Conseil pour ceux et celles qui hésiteraient à débuter : allez-y progressivement et les vertus viendront à vous !

    4.01 à 14h22 - Répondre - Alerter
  • Avec mes deux enfants 10 et 7 ans moi j’en ai 29,En voyant tout ses reportages sur ses pauvres bêtes tuées sans aucun respect, sa nous donne envie de changer de mode de vie.Et avec se témoignage superbe !!!On va se lancer !!Merci de partager sa avec nous !!Bonne année 2014 !!!!!!! :)

    4.01 à 13h37 - Répondre - Alerter
    • Pour ma part, je déteste les conditions dans lesquelles les animaux sont élevés (torturés) et abattus pour la grande consommation. Je détestais aussi la chasse, avant d’arriver au Canada.... Mais ici, mon voisin qui est chasseur m’a appris. Il chasse 1 animal par an, qui lui tient toute l’année. En rôtis, en cubes pour la fondue, en côtelettes, en filets.... Il ne perd RIEN. Il chasse en pourvoirie des animaux qui ont eu une vue magnifique, qui n’ont pas été intoxiqués, ni vaccines, ni quoi que ce soit de ce genre là... Ils ont été tués avec respect et rien n’a été gaché. Alors, en attendant de devenir végétarienne (dur avec un mari vache-patate) je mange un peu de viande, une fois de temps en temps, mais je m’assure que les animaux ont eu une belle vie (poulets bio élèvés en liberté ou produit de la chasse de mon voisin).

      Déjà là, ça change la vie . Oui, c’est un peu plus cher, mais ça fait une telle différence !
      C’est un premier pas.

      4.01 à 17h12 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    C’est un très beau témoignage, et ça me conforte dans mes choix, moi qui suis en pleine transition vers le frugivorisme. Avec le temps tout ceci devient une telle évidence, tant par l’amélioration de la santé que de l’humeur, que je me sens sur mon chemin. Je souhaite au plus de personne possible cette libération du corps et de l’esprit.

    Bonne année à toutes et à tous et beaucoup de bonheur,

    Théo

    4.01 à 11h32 - Répondre - Alerter
  • Très beau texte pleins d’espoir pour nous tous.

    Mais où avez-vous la chance de trouver des végétariens ?

    J’habite en région parisienne et je n’en trouve aucun dans mon environnement quotidien ! (Fac, travail, actés extra sco)...
    Je suis "obligée" de me déplacer à des rencontres pour enfin me sentir dans mon monde...

    Bon courage et bonne continuation.

    4.01 à 04h39 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Merci pour votre témoignage de vos changements.
    Pensez-vous à une transition proche ou un peu plus lointaine vers le végétalisme ?

    Bonne année !

    3.01 à 19h26 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Et merci pour ce très beau témoignage qui me parle beaucoup, car je suis en "conversion" au végétarisme !

    Cela fait longtemps que j’y pense (depuis l’adolescence à vrai dire), et arrivée maintenant à la quarantaine, je me dis que je suis prête.

    Comme vous, je lis beaucoup sur le sujet, j’ai "peur" aussi des carences.

    Mais en lisant, on se rend compte qu’on peut tout trouver dans les végétaux. Ayant quelques problèmes digestifs, j’avais aussi peur de ne pas bien supporter les légumineuses essentielles à un régime végétarien, mais pour l’instant, ça va !
    Et comme vous, je ressens une vraie paix intérieure à ne plus manger de viande !
    Je ne suis plus responsable de la mort d’un animal, et je ne mange plus son cadavre ! Quel soulagement !

    Il y a encore pourtant de la viande chez nous, car mon mari n’est et ne sera jamais végétarien, et il est difficile de priver ma petite fille de 5 ans de poulet et de saucisses...
    Mais je me dis que peut-être en grandissant, elle sera comme moi et prendra conscience des bienfaits du végétarisme.

    Je mange des œufs et quelques produits laitiers, même si je sais que les animaux souffrent aussi de cette exploitation.
    Mais je suis au début de mon chemin de changement de vie, donc je privilégie de toute façon le bio dans mon alimentation, et je verrai dans quelques temps si le végétalisme me correspond ou non.

    Voilà en tout cas, comme vous le dites, la principale transformation pour ma part aussi est au niveau psychologique.
    Enfin en accord avec moi même et mes valeurs !

    Que c’est bon !

    3.01 à 14h37 - Répondre - Alerter
  • merci de votre témoignage,

    pour moi aussi cela fait un an que je suis végétarienne, quand je lis votre témoignage j’ai le même ressenti

    j’ai 58 ans et le végétarisme est venu naturellement après des prise de conscience j’ai commencé par un cour de taî chi de e feng shui de recherches sur internet les sites que vous conseillez je les connais je vais m’empresser d’aller visiter le blog de raffa, et créativité végétarienne,

    hier je suis allée au restaurant avec des amis et j’ai commandé une salade et évidement j’ai eu la réflexion tu mange que ça ???

    pour arranger le tout je fait une intolérance au gluten et au lait
    le lait je savais mais le gluten .... donc une autre remise en question je fais pour moi la priorité en 2014 de vivre sainement et de prendre soin de moi par la nourriture j’ai commencé a attiré l’attention de ma mère 75 ans et de ma sœur 50 ans qui me demande des renseignements c’est surtout qu’elles ont vu la transformation. je vais bien !!!

    3.01 à 12h06 - Répondre - Alerter
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A PROPOS

En plein apprentissage d’un "autre monde" possible depuis 2010... A chaque nouvelle découverte, info, rencontre, je teste, j’expérimente, je m’approprie de nouveaux savoirs et mode de vie, et réalise à quel point j’ai vécu "conditionnée" sans remettre "mes bases" en question pendant 30 ans. Ces bases étaient pourtant si faussées, et les conséquences si peu en accord avec mes croyances profondes... De prises de conscience en expériences, peu à peu j’ai lâché plein de peurs inutiles et me sens ainsi de plus en plus vivante et cohérente, consciente de chaque pas sur ce chemin. Et reconnaissante de toutes les rencontres et expériences qu’il m’apporte !

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